Aiki Mag FFAA

La Voie de l’harmonie

  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
Vous avez un long parcours en Aikido et également une expérience dans d’autres arts martiaux. Pouvez-vous nous relater ce parcours avant de nous dire ce qui vous a finalement conduit au Wanomichi ?
Dès l’adolescence j’ai été attiré par les arts martiaux japonais pour la sagesse qu’ils semblaientvéhiculer au-delà de leur efficacité. J’avais entendu parler d’Aikido au Lycée par un camarade plusâgé. Ce qu’il en disait me semblait magique. J’habitais à Paris et on m’avait affirmé qu’il fallait d’abord commencer par le Judo. C’était en effet une idée assez répandue à l’époque, sans doute parce que l’Aikido a évolué dans le monde du Judo lors de ses débuts en France. J’ai donc suivi ce conseil en faisant mes premiers pas sur le tatami d’un petit Dojo de Judo à proximité de mon domicile. Malgré le dynamisme des enseignants qui invitaient régulièrement un expert japonais je n’ai pas continué car ils ne dispensaient que des cours pour adultes dans lesquels je me sentais finalement un peu perdu. C’est ensuite, à tout juste 18 ans, que j’ai poussé la porte du fameux Dojo de Masamichi Noro Sensei situé rue Constance à Paris. Un lieu très zen en plein quartier de Pigalle offrant un contraste saisissant avec l’ambiance extérieure. J’ai été autorisé à regarder un cours, il était réservé aux élèves avancés ce jour-là. L’entraînement était intensif, personne ne parlait, seul le bruit des chutes et des respirations venaient rompre le silence de la pièce. J’étais subjugué, mais c’est l’attitude de Noro Sensei qui m’a le plus impressionné. Assis, immobile en seiza, il observait attentivement chaque participant et il se dégageait de lui une aura très particulière. J’ai voulu m’inscrire tout de suite, mais le secrétaire et assistant d’alors m’a signifié que je devais au préalable recevoir l’approbation du Maître. Je n’ai été accepté qu’une semaine plus tard, c’était en 1968, époque à laquelle Noro Sensei parlait du Fondateur de l’Aikido au présent car le Maître Ueshiba était encore vivant. J’étais bien loin d’imaginer que des années plus tard j’allais consacrer ma vie au Budo. J’ai étudié avec Noro Sensei pendant 10 ans, passant du Dojo de la rue Constance à celui de la rue des Petits Hôtels qui connut un développement considérable. Les dernières années j’ai eu le privilège d’être choisi comme assistant par Noro Sensei. C’est lui qui m’a encouragé à devenir professionnel en me donnant cette chance au sein de son Dojo dans lequel il m’avait confié beaucoup de cours. J’ai quitté ce Dojo en 1978 et Maître Noro est toujours resté très présent dans mon coeur malgré les longues années passées ensuite sans le revoir. Un an avant sa disparition l’occasion m’a été donnée de lui rendre visite et de passer du temps avec lui. J’ai pu alors lui exprimer ma profonde reconnaissance en le remerciant pour tout ce qu’il m’avait enseigné car cela m’a toujours servi.

Noro Sensei ne s’attardait pas trop sur les détails techniques pendant ses cours car ce qu’il transmettait était au-delà. Il insistait beaucoup plus sur la posture, l’attitude, le relâchement et l’ouverture pour extérioriser le Ki. On s’appliquait à reproduire ce qu’il montrait et cela nous encourageait à chercher par nous-mêmes. Son influence m’a marqué et ce précieux bagage m’a véritablement aidé tout au long de mon parcours de pratiquant. Après avoir quitté son Dojo je me suis retiré 6 mois en montagne ardéchoise où j’avais aménagé un petit dojo personnel. Les premiers livres de Morihiro Saito Sensei venaient juste d’être publiés avec en  complément des films super 8. Ce fût une vraie découverte et pendant tous ces mois j’ai consacré mon temps à travailler avec ces supports. Des visites régulières de camarades de tatami m’aidaient  heureusement à mettre en application ce que j’expérimentais. Mon projet était alors d’aller à Iwama, mais pour des raisons personnelles et financières cela n’a pas pu se réaliser. De retour à Paris après cette "retraite" pour faire le point sur ma pratique, j’ai recommencé à donner des cours. 
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
Mon contact avec Nobuyoshi Tamura Sensei s’est fait à ce moment-là. Il me connaissait déjà car il rendait parfois visite à Noro Sensei lors de ses passages dans la capitale. Il m’a pris comme uke assez rapidement et son enseignement m’a beaucoup plu. Comme il n’avait pas de Dojo personnel j’ai décidé aussitôt de le suivre dans ses stages pour apprendre avec lui. En particulier les stages intensifs d’une semaine pour enseignants auxquels j’ai participé tous les mois pendant plusieurs années dans chaque région de France. En l’accompagnant ainsi pendant toutes ces années j’ai pu être suffisamment proche pour apprécier ses grandes qualités de coeur au-delà de sa grande maîtrise technique. Sous sa direction j’ai occupé les fonctions de Délégué Technique Régional au sein de l’UNA et de Responsable Technique National au sein de la FFLAB. J’ai préféré ensuite démissionner de cette fonction pour me consacrer à mon Dojo qui occupait tout mon temps. J’ai donc suivi l’enseignement de Tamura Sensei pendant une dizaine d’années. Je pratiquais en parallèle le Iaï et j’ai accueilli dans mon Dojo parisien les Maitres Otake du Katori Shinto Ryu et Kaminoda du Shindo Muso Ryu Jodo lors de leur tournée européenne en 1980.

Plus tard, tout en continuant de pratiquer et d’enseigner l’Aikido à plein temps, je me suis orienté vers les arts martiaux chinois qui m’avaient toujours attiré. J’ai alors étudié en parallèle le Wing Chun et quand j’ai enfin rencontré Morihiro Saito Sensei lors d’un stage en Italie en 1992 cette expérience m’a permis d’avoir un regard encore plus clair sur son Aikido. En tant que uke dès ce premier stage j’ai immédiatement ressenti qu’il y avait une dimension spéciale dans sa technique. Je lui ai demandé la permission de devenir son élève, ce qu’il a accepté. Quelques temps après j’étais déjà à Iwama et pendant une dizaine d’années j’y ai séjourné plusieurs fois par an en tant que Uchideshi, c’est-à-dire élève interne. Durant la même période je le suivais également partout en Europe car il dirigeait souvent des stages en dehors du Japon. J'ai moi même organisé trois fois sa venue en France pour des grandes rencontres internationales. A chacune de ces occasions j’ai réalisé le rêve de l’accueillir aussi dans mon Dojo personnel qui se trouvait à Rennes en Bretagne. L’Aikido que j’ai étudié avec lui se distinguait fondamentalement de celui que j’avais connu auparavant et cela a bouleversé ma pratique. Sa disparition en 2002 a été un moment douloureux qui m’a beaucoup affecté. Je me suis efforcé de partager le plus fidèlement possible son enseignement pendant 25 ans avant de parler du Wanomichi que je considère comme étant un prolongement de cet enseignement.
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
  • Text Hover
Justement, vous avez eu la chance de pouvoir étudier avec ces Maîtres historiques de l’Aikido etvous avez toujours transmis fidèlement ce qu’ils vous enseignaient. Le Wanomichi prend essentiellement sa source dans l’Aikido d’Iwama préservé par Morihiro Saito Sensei. Cependant, en intégrant d’autres influences, vous avez souhaité aller au-delà de cet enseignement particulier que vous avez reçu pendant 10 ans. Pourquoi cette évolution et qu'elle est donc la spécificité du Wanomichi ?
Je me suis toujours impliqué à 100% vis-à-vis de mes Maîtres. C’est sans doute cette sincérité qui m’a permis de mériter leur confiance et d’avoir une relation proche avec eux. Comme je l’ai mentionné, pour moi le Wanomichi est aujourd’hui la continuité de l’enseignement que j’ai reçu, de cette tradition qui m’a été transmise. Je me réfère souvent à cette citation de Jean Cocteau au sujet de la tradition :
« La Tradition, c’est ce qui, en s’appuyant sur les certitudes du passé évolue en permanence. ».
Parce que la confusion entre tradition et traditionalisme est fréquente. La tradition c’est le souvenir de ce qui a été, avec l’intention de le transmettre et de l'enrichir. Par contre le traditionalisme représente une volonté d’un retour complet à l’originel et non de transmettre un héritage à travers une évolution
dans le temps. Dans le monde des arts martiaux il existe des écoles qui fonctionnent ainsi. On peut considérer qu’elles constituent une sorte de musée et c’est une excellente chose puisque c’est une trace immuable du passé qui est conservée. La tradition peut s’enrichir avec le temps et s’adapter.
Saito Sensei lui-même, bien que gardant fidèlement les enseignements du Fondateur, a apporté sa touche personnelle et ajusté cette transmission en créant une méthode pédagogique qui n’existait pas avec le Maître Ueshiba. D’ailleurs O Sensei, dans sa préface du livre « Budo Renshu », mentionne l'importance d’adapter le « Bu » à la société du moment. Et c’est bien ce qu’il a fait en créant son art.
Cette autre citation appartenant à Edouard Herriot est tout aussi explicite :
« La Tradition, c’est le progrès dans le passé. Le progrès dans l’avenir, ce sera la Tradition ».
Il est assez difficile de parler du Wanomichi sans le démontrer physiquement et sans passer par la sensation. Je n’ai certainement pas la prétention d’avoir inventé quoi que ce soit. Tout cela provient du résultat de mes recherches de perfectionnement qui m’ont amené progressivement à mettre en symbiose tous les principes convergents des arts que j’ai expérimenté et qui ont déjà fait leurs preuves. Je considère en effet qu’il ne faut pas hésiter à se remettre en question si des éléments nouveaux permettent d’avancer. J’éprouvais depuis quelques temps le besoin de rendre plus contemporain ce que j’ai pratiqué pendant toutes ces années. C’est pourquoi, en analysant davantage le sens profond de ce qui m’a été transmis, il m'a semblé logique d'adapter cet héritage aux besoins du monde d’aujourd’hui. J’ai donc commencé à utiliser tout ce qui pouvait être utile au perfectionnement de la forme traditionnelle apprise et qui évidemment reste toujours le fondement. J’ai découvert les bienfaits du Yoga il y a environ 6 ans, plus précisément le Ashtanga Yoga qui est un Yoga dynamique. Ayant une autre image du Yoga je ne m’y étais pas intéressé plus tôt, mais j’ai rapidement changé d’avis après avoir essayé cette forme. A Iwama il n’y avait pas vraiment de temps consacré à développer la souplesse du corps et j’avais régressé de ce côté-là. Le Yoga m’a donc permis de prendre conscience de cette souplesse perdue et du besoin de la retrouver, de l’améliorer. Bien plus encore, cette pratique m’a sensibilisé davantage à l’importance
de la posture, du centrage et du contrôle de chaque partie du corps. Sur le plan énergétique cela a aussi été une découverte sensationnelle. J’ai compris alors qu’il y avait là le moyen d’améliorer la précision technique, la stabilité, la vitesse et la puissance grâce à une posture toujours maîtrisée et protégeant d’avantage le corps pendant les mouvements. Je renouais là avec l'esprit de la pratique expérimentée avec Noro Sensei. Ainsi cette préparation physique et mentale s'est imposée comme devant faire totalement partie de notre pratique. Elle a été structurée et parfaitement adaptée à nos besoins grâce à mon épouse qui est professeure de Yoga ainsi que pratiquante de Wanomichi. D’origine japonaise elle a étudié pendant presque 5 ans à Iwama et était proche de Saito Sensei. Grâce à cette double expérience elle a pu nous proposer une méthode spécifique qui est intégrée dans notre programme « Aiki Kaizen Dosa ».
Ayant pratiqué le Wing Chun dans le passé, j’ai repris l’entraînement de cet art afin de travailler des principes que je considère comme étant communs avec ceux des techniques d’Iwama. Là aussi cela m'a permis de donner encore plus de cohérence à ma pratique. La principale particularité du Wing Chun est de garder constamment le contrôle de la « ligne centrale » sans jamais s’opposer à la force du partenaire. J’ai donc décidé d’introduire les exercices qui peuvent
nous apporter un plus dans ce sens. Ainsi la première forme du Wing Chun avec ses applications a été ajoutée à notre système de progression car elle est fondamentale et extrêmement efficace pour acquérir cette maîtrise du centre, tout comme l’enracinement dans le sol. Nous utilisons aussi l’exercice des « mains collantes » qui est une autre particularité très intéressante du Wing Chun. C’est ce qui nous permet de développer la sensibilité, le relâchement et la spontanéité pour créer des combinaisons qui peuvent s'intégrer très naturellement dans les techniques traditionnelles d’Iwama.
Saito Sensei insistait régulièrement sur l’importance des mouvements circulaires. Le cercle, symbole d'harmonie, est en effet constamment présent dans nos techniques. Un kata nommé « Enshin no Kata », ce qui signifie le coeur du cercle, a donc été créé pour permettre un travail individuel sur la maîtrise de toutes les combinaisons possibles du cercle et de la spirale. Cet enchaînement sert à mettre en symbiose la notion de cercle et de centre que je viens de décrire en considérant que c’est le centre qui définit le cercle. Notre méthode d’apprentissage se présente dans cet ordre et se retrouve dans les applications techniques. Par ailleurs nous utilisons également des préparations spécifiques aux techniques d’Iwama comme initiation pour les débutants et comme outil de perfectionnement pour les plus avancés. Je me suis inspiré de mon vécu chez Noro Sensei pour élaborer ces préparations avec partenaire qui s’exécutent
à mains nues comme avec avec un jo et qui fonctionnent par modules de deux techniques antagonistes. Une forme très particulière de chutes a aussi été mise en place pour s’appliquer dans toutes les techniques de projection afin d’éviter les chocs violents et les accidents. Il est ainsi possible de pratiquer sans risques à tout âge. Au total, la pratique du Wanomichi se compose de trois parties parfaitement reliées entre elles, chacune ayant tout autant d'importance. La première partie est axée sur ces préparations diverses qui sont rassemblées dans l’Aiki Kaizen Dosa. La deuxième partie correspond au Taijutsu qui reprend les techniques à mains nues d’Iwama, mais avec des adaptations en relation avec les apports déjà énoncés. Tout en accordant la priorité au Kihon, indispensable à une assimilation solide des principes de base, la pratique est beaucoup plus rapidement fluide par rapport à ce qui se faisait à Iwama. La troisième partie concerne l’apprentissage des armes qui occupe aussi une très grande place dans le Wanomichi. Toutes ces techniques d’armes proviennent de l’enseignement authentique que j’ai reçu directement de Saito Sensei à Iwama, lieu qui a été le berceau de cette pratique particulière de O Sensei Ueshiba. Des éléments ont été ajoutés pour en permettre une vraie compréhension, ce qui ouvre la voie à de nombreuses applications. Finalement, bien qu’ancrée dans ce qui se faisait à Iwama, ma pratique s’est transformée et l’évolution générée par cette transformation a fait que je me suis senti de moins en moins autorisé à utiliser l’appellation Aikido pour désigner ma démarche. C’est ce qui a également été ressenti par tous ceux qui m’ont suivi dans cette évolution. Voilà pourquoi il a finalement été décidé de changer de nom et Wanomichi a ainsi été adopté dès 2018.

Au-delà des techniques, quelle est la finalité, le but du Wanomichi ?
Le Wanomichi reste un Budo et en tant que tel est une Voie de développement personnel. A travers les techniques de l’art martial il est question de rechercher la meilleure biomécanique du mouvement et du corps. Cela oblige à garder une véritable cohérence dans la pratique sans toutefois tomber dans
l'illusion de l’efficacité absolue, d’autant que le but est ailleurs. Il se situe dans la recherche du geste pur pour atteindre l’harmonie avec le partenaire quelle que soit l’intensité que celui-ci met dans son action puisque l’on parle cependant toujours d’art martial. La relation à l’autre nous renvoie à nousmêmes et à l’observation de nos propres réactions. La pratique devient alors une sorte de miroir de soi qui nous incite à « lâcher prise » pour éliminer les blocages qui empêchent cette harmonie. On peut alors réaliser que sans ce relâchement on participe soi-même au conflit. Il faut appliquer la notion de vide et de plein, de même que dans la musique on sait que les silences ont autant d’importance que les notes. Dans le vide il n’y a plus de conflit et il faut saisir l’utilisation subtile de ce concept dans les techniques. La quête permanente de perfection nous pousse donc à l’auto-analyse et la connaissance de soi qui en résulte engendre une plus grande confiance en soi. Il s’agit d’être d’abord en paix avec soi-même pour être en paix avec le monde qui nous entoure. En se libérant de la dépendance à l’Ego tout s’éclaire. C’est peut-être cela que le Maître Ueshiba appelait « La victoire absolue ». Il ne devait sans doute pas faire allusion à un surhomme invincible. Ce chemin n’a pas de fin, chacun avance à sa vitesse et y trouve au fur et à mesure ce qu’il cherche, au moment opportun. Du bien-être physique au dépassement de soi, jusqu’à une plus grande maturité spirituelle au fil des années. Tout cela fait partie de cette Voie et doit s’entretenir en permanence. J’ai souhaité que le Wanomichi soit réellement une discipline pour tous, avec la possibilité de progresser à tout âge grâce au vaste programme proposé dans sa pratique.
Le Wanomichi est représenté dans de nombreux pays. En France vous avez rejoint la FFAAA avec de nombreux Dojos. Qu’est-ce qui a motivé cette démarche ?
En ce qui me concerne, ayant tout ce qu’il faut pour fonctionner de manière totalement libre, je pouvais continuer ainsi. Cependant, ayant des responsabilités vis-à-vis ceux qui suivent depuis des années et qui étaient en attente d’une telle démarche, je me devais de penser à leur devenir. Pour ce groupe et les suivants il fallait une insertion dans un cadre officiel qui assurerait leur reconnaissance et leur persistance. Nous avons donc décidé de nous fédérer et avons eu des échanges dans ce but avec les hauts responsables de la FFAAA. Un accueil favorable nous a assuré de notre indépendance technique du fait de notre spécificité et l’intégration de notre groupe s'est faîte ainsi progressivement dans une entente vraiment très cordiale.
Faisant donc maintenant partie de la FFAAA en tant que discipline à part entière, comment
envisagez-vous cette existence au sein de la fédération ?

Dès les premiers contacts nous avons ressenti que la FFAAA est une fédération dynamique et ouverte, cherchant à innover et à s’adapter. Nous espérons que notre existence pourra aussi apporter une contribution dans ce sens au sein du monde Aiki. C’est le souhait sincère de notre groupe. Diverses façons de transmettre les mêmes belles valeurs à des publics ayant des attentes techniques un peu différentes peuvent très bien coexister. L’essentiel est de se rejoindre dans la finalité pour contribuer au succès de cette transmission avec les moyens propres à chaque discipline.
C’est dans l’union que tout le monde est gagnant et nous serons heureux de pouvoir participer à cette union. Je souhaite personnellement que les jeunes générations puissent ainsi s’épanouir en trouvant au fur et à mesure leur juste place dans une structure ouverte.
Je vous remercie d’avoir répondu à ces questions, je suis certain que ces éclairages permettront de mieux cerner ce qu’est le Wanomichi.
Avec plaisir, c’est moi qui vous remercie.